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condensé
18 février 2024

...

"Le bonheur ne vient jamais à vous. Il vient de vous."

 

C'est sans aucun doute sensé me réconforter, me booster.

Une petite phrase balancée par une amie, via sms.

 

Ca me fait fuir et ca fait clairement écho à mon dernier post, ce positivisme débordant, étouffant. Trop.

 

Je ne suis pas heureuse, j'ose le dire à mes proches. Je ne suis pas épanouie dans mon role de maman. Le seul role d'ailleurs de ma vie.

Le seul dans lequel je pourrai m'investir à fond, être ébouie par la fierté d'avoir des enfants qui avancent bien, qui vont bien, dans leur peau et dans leur tête.

J'ai souvent le sentiment de ressentir le regret maternel. Si j'avais su... Si on m'avait prédit mon avenir (évidemment, impossible), j'aurai vécu autrement. Sans enfants. 

Je suis certaine qu'on peut etre épanouie quand on est maman, bien sur !

Mais pas après un cancer d'un enfant, pas en solo very solo, et pas avec un vécu comme le mien.

 

Alors voilà, je discute avec une amie que je connais depuis.... ouhlala comme le temps passe vite.... depuis plus de 25 ans... je lui livre certains de mes plus grands secrets. Il y a des évènements qui refont surface, que j'avais oublié, ou assimilé comme du normal. Elle compatit, je sens qu'elle a une peine immense pour moi. Elle me dit qu elle est fière de moi, de tout ce que j'ai accompli et de qui je suis. Bon, clairement, les encouragements, ca glisse sur moi, ca m'horripile peut etre meme, tellement je n'ai pas été élevée ainsi, que cela n'a rien de naturel et ca ne le sera jamais !

Puis, elle rentre chez elle, et m'envoie cette phrase.

Ca ne m'aide pas à trouver le chemin du bonheur. Je me ferme et me retrouve face à mes angoisses oubliées. Grosses angoisses qui me rendent limite agoraphobe etc... En fait, je voudrai être sereine, c'est tout ce que je souhaite. 

J'ai déjà atteint cet état. Et puis là, ces derniers mois, trop de mauvaises nouvelles, trop de problemes à résoudre, et trop de solitude font que je n'y arrive plus.

Je voudrai rester dans mon lit et dormir et dormir....

Bon, bien sur, je ne peux pas !

Mais ça n est pas la grande forme.

 

Je me suis souvenue du sadisme de mes parents. Particulièrement de ma mère. Anormal.

J'ai grandi avec "ca", pensant que ça n etait rien.

On m'a dit que mes parents avaient reproduit la méchanceté de leur parents. Mon père a reproduit le coté dur, mais en tant que pere absent, je ne sais pas trop. Je ne le connais pas vraiment.

Ma mère a eu une merveilleuse enfance, très choyée. Et son probleme a été là, etre mère de 3 enfants quand on a été fille unique et très couvée, cela a du crée insconsciemment une espèce de concurrence avec ses enfants. Et avec nous, les filles, pas de souvenirs de gentillesse, de compliments.

 

En fait, je n'aurai clairement pas du naitre. Mais bon, je suis là, alors il faut bien vivre. Phrase à moitié ironique, à moitié mignonne. A moitié triste.

 

Vivement les vieux jours. Oui oui, clairement déprimée en ce dimanche maussade !!!!

 

 

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